2003
Haut Risque

« ... Dès que tout cela se trouve soudainement détourné, dès que le désir y passe en contrebande, il se produit alors comme un petit miracle. Ce que certains nomment perversité n'est que la recherche forcenée d'une beauté nouvelle. »

Un ex-enfant terrible tourmenté par le désir et la jeunesse se retrouve professeur dans un collège de banlieue. Après une période idyllique avec ses « petits faunes », une série de voyages bouffons, déroutants ou tragiques, il est bien obligé d'admettre que le monde s'est assombri. La rencontre d'un de ses élèves va soudainement bouleverser l'ordre des choses et plonger les protagonistes dans un univers extrême.

Haut Risque, roman-fiction qui renoue avec une tradition littéraire du mal (Genet, Duvert), approche, non sans audace, le désarroi d'une certaine jeunesse. On songe aussi à Lolita, mais une Lolita au masculin... Le début classique d'autobiographie vire progressivement au récit poignant et fiévreux, comme si l'âge des personnages, leur immaturité, leur violence, entraînaient peu à peu l'écriture vers une tension tout à fait contemporaine.

Entre grâce et disgrâce, cette histoire nous révèle un univers où réalité et fantasme
s'allient jusqu'à l'éclatant désastre.



Sur les traces de Genet, un chef-d'oeuvre.( Pascal Sevran, Pink Tv)



Une suite de fantasmes bourgeois ( Le narrateur ne kiffe que les pauvres faunes qui puent un peu) et doucement SM. (Libération)



J'ai lu Haut Risque... Je suis convaincu que vous avez énormément de talent. (Edmund White)